Google est la société la plus impliquée dans le transhumanisme. Elle souhaite éradiquer la mort ou, du moins, ralentir le vieillissement.
Pour ce faire elle a investi dans la filiale Calico fondée en 2013. Son but de ralentir le vieillissement et de lutter contre les maladies n’est pas un secret. Les personnes hauts placées de cette société sont des personnes comme Arthur Levinson qui est un biologiste siégeant chez Apple, et le dirigeant de l’entreprise de biotechnologie Genetech. Google sait s’entourer pour mener ses projets de transhumanisme à bien. Et ça commence à fonctionner.
En effet, on estime qu’elle rachète en moyenne 12 entreprises par an, toutes concernant les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives. Ainsi Google monopolise toutes les connaissances et les savoirs faire nécessaires à développer le transhumanisme. C’est donc Google qui risque de devenir LA société la plus riche et la plus influente du monde.
Cependant, cela peut représenter un danger. En mettant en avant tous les avantages que peuvent apporter l’augmentation des possibilités de l’Homme, Google pourrait inciter les êtres humains à se séparer de leurs membres biologiques pour les remplacer par un membre biotechnologique.
On peut donc se demander pourquoi Google cherche tant à augmenter l’espérance de vie des Hommes et à les inciter à changer leurs corps même si ils n’en ont pas besoin. Peut être veulent ils que nous soyons encore plus nombreux pour augmenter encore plus leur chiffre d’affaires ? Peut être souhaitent-ils à nous contrôler encore plus qu’avant en se servant de nos membres biotechnologiques pour nous pister ? Souhaitent ils récupérer encore des données sur nous ?
Le transhumanisme ne risque-t-il pas d’augmenter les inégalités entre riches et pauvres ? Devenir un homme augmenté coûtera certainement cher. Et si seuls les riches pouvaient se permettre ces folies ?
Un début de réponse est apporté dans le livre Citizen Cyborg en 2004 expliquant que pour pallier à ce problème de disparité la société pourrait définir un droit de disposer, de contrôler son corps à l’aide des technologies, et être contrôlé par une régulation, c’est-à-dire, une distribution équitable des technologies entre citoyens.