A l’image de ces créatures tout droit sorties de notre imagination et digne des plus grandes légendes, les licornes françaises sont peu nombreuses et surtout très intéressantes, en terme de croissance et d’investissement notamment. 

Il n’y a aucune définition officielle ni de critère bien défini pour appréhender et ranger une start up au rang de licorne, cependant, certains traits communs ressortent nettement pour permettre cette qualification : 

D’une part, une licorne est une startup dont la valorisation est supérieure à 1 milliard de dollars. Ici, on parle bien de valorisation et non de chiffre d’affaires, c’est-à-dire qu’une start-up peut être étiquetée de « licorne » sans avoir réalisée un centime de chiffre d’affaires. 

D’autre part, il s’agit d’une entreprise dont la croissance est tellement fulgurante qu’elle peut se permettre de lever plusieurs millions de dollars ou d’euros en un tour de table afin de continuer son développement.

Toutes les start-up ne sont pas valorisées à 1 milliard de dollars. C’est le métier du capital-risqueur, i.e un fond d’investissement, de détecter ces perles rares. En effet, c’est le capital risqueur qui finance les besoins de l’entreprise, se situant entre le démarrage et ses premiers développements. 

Généralement, un capital-risqueur cible des entreprises particulièrement innovantes et empreintes de haute technologie. 

Par exemple, Doctolib, plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne a levé 150 millions d’euros et devient donc une licorne, à l’instar de Deezer (160 millions d’€) ou Blablacar (101 millions d’€). 

Par ailleurs, si l’entreprise réalise une IPO (Initial Public Offering, c’est-à-dire une entrée en bourse) ou qu’elle est rachetée, alors elle perdra son statut de licorne. 

Cependant, ces quelques startup en pleines expansions ne permettent pas à la France de trouver sa place dans le top 10 européen et donc a forciori, au rang mondial. Les premières licornes sont Chinoises (Xpeng Motors, Bitmain Technologies) ou Américaines (Juul Labs, Epic Games). Au niveau européen, on ne retrouve que quatre licornes françaises sur 85 en 2018.

Créée en 2016, Meero propose une offre de production de photos clé en main. Elle travaille avec plus de 40.000 photographes indépendants partout dans le monde, et surtout a développé une solution de retouche automatique de photographie intégrant de l’intelligence artificielle. Un processus qui lui permet d’éditer les photos en un temps record et de les livrer « en moins de 24 heures et avec une qualité homogène ». Idée simple mais révolutionnaire du domaine de la photographie, Meero a su faire bouger les lignes : la jeune pousse emploie aujourd’hui 180 personnes en France et compte porter ses effectifs à 500 salariés.

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