Interview d'Alexandre Ohayon
Développeur full-stack chez BGS Associés

Parlons d’abord de toi et ton parcours Alex.

Comment es-tu arrivé au métier de développeur web ? Quel parcours as-tu suivi pour être aujourd’hui développeur web ?

« Après le Bac, j’ai fait médecine, ensuite j’ai été en comptabilité où j’ai obtenu un niveau d’expert-comptable. Suite à ça, je suis allé en Israël pour acquérir de l’expérience et j’y ai rencontré des développeurs et ils m’ont donné envie de devenir développeur.

J’ai suivi une formation qui s’appelle Ironhack, qui est une formation de 4 mois en accéléré.»

Pourquoi le développement web et pas une autre profession ?

« J’ai toujours eu cette appétence en informatique et j’ai vu que cette formation était rapide et me correspondait bien. Je ne me suis pas posé de questions, je me suis lancé»

Quelles sont tes spécialités ? Combien de langages connais-tu et lesquels utilises-tu principalement ?

« Je n’ai pas de spécialités, je touche un peu à tout. Je travaille toutefois princiaplement sur du Js et du PhP. »

Avec BGS, nous apportons des solutions sur-mesure à nos clients et c’est principalement ce que nous faisons pour une agence spécialisée dans les écoles supérieure comme on a pu le voir lors de l’interview avec Cheikh. Tes missions sont essentiellement tournées ce client.

Peux-tu nous parler de ce sur quoi, tu as pu travailler ?

« Je fais la même chose que Cheikh, lui vient me prêter main forte en tant que support. Mon rôle principal, c’est de travailler sur le CRM et de répondre au mieux aux demandes du client qui passent sur Trello. A côté, j’ai des petits projets qu’on me confie pour aider les collègues comme la Recyclerie où il a fallu mettre en place une « moulinette » dont le principe est d’automatiser l’envoi de mails et d’SMS à partir d’un fichier Excel. Il s’agit là d’un travail « préliminaire » en prévision de très gros projets qui arrivent pour cette entreprise.»

Travailler sur deux clients, ça peut donner l’impression que ça ne remplit pas tant que ça une journée et pourtant c’est bien une intox !

Peux-tu me parler de ta journée-type en tant que développeur ?

« Ma journée-type ? Prendre des vacances ! (rires)

Plus sérieusement, ma journée commence très tôt. Si je sais que j’ai des urgences, je n’ouvre même pas mes mails, je traite directement les urgences. Tout dépendra de si, le travail qui m’attend est conséquent ou pas. Je fais tout de même un saut sur Trello pour m’assurer de ce qu’il faut prioriser et je me mets au travail. Parfois, je peux avoir des appels, des réunions ou des interviews qui viennent perturber ces journées-type. En soi, je fais en sorte de bien m’organiser pour bien remplir mes journées de travail, mais j’évite de trop déborder afin de pouvoir me consacrer à ma vie personnelle à côté. »

Chez BGS, le full-remote existe depuis bien avant le COVID et les confinements :

Peux-tu nous dire de quelle manière tu appréhendes les missions qui te sont demandées tout en sachant que tu vas travailler seul de ton côté ?

« Je n’appréhende pas, j’y vais et je vois ! Parfois, c’est vrai que je me retrouve seul face à des problèmes à résoudre comme cet été, où j’étais parti en vacances en décalé avec l’équipe. En soi, ça fait partie du travail du développeur : tu galères jusqu’à trouver la réponse et le fait d’avoir tes collègues, c’est la facilité. C’est challengeant de se retrouver seul pour travailler et c’est aussi comme ça qu’on progresse et qu’on devient meilleur. »

 

Comment fais-tu pour rester efficace et être dans le temps pour les livraisons ?

« Quand je fais une journée où je n’ai pas été efficace, à la fin de la journée, je ne suis pas satisfait. C’est justement ce manque de fierté de n’avoir pas accompli grand-chose qui me pousse à être efficace. »

Quels sont tes conseils pour le développeur junior ou même des personnes qui voudraient accéder à cette fonction ?

« C’est un état d’esprit. Un développeur, c’est quelqu’un qui travaille et se retrouve seul face à sa machine et il faut savoir si on est capable de rester devant son ordinateur plusieurs heures à résoudre des problèmes. Il faut savoir si on est fait pour ça aussi en se testant à la confrontation des problèmes. Personnellement, j’aime ça, c’est pourquoi être développeur me correspond totalement. »

Quel est ton avis sur l’évolution du métier de développeur ? En aura-t-on toujours besoin ?

« Je pense que le besoin sera différent. Plus on avance dans le temps, plus il y a des frameworks qui sont des surcouches de notre code et je pense qu’on aura d’autres surcouches de frameworks et une intelligence artificielle prédictive qui nous permettra de coder de manière plus efficiente. Une sorte de T9 pour le code. »

Un dernier mot de fin ?

« Holidays ! »