Interview de Tahar Layes
Développeur full-stack chez BGS Associés

Parlons d’abord de toi et ton parcours Tahar.

Comment es-tu arrivé au métier de développeur web ? Quel parcours as-tu suivi pour être aujourd’hui développeur web ?

« Avant, je travaillais dans la restauration et j’ai fait une reconversion. J’ai fait ma formation en 6 mois chez Next Formation puis j’ai fait un stage avec Fabien, qui était un de mes profs en JavaScript. J’ai obtenu mon diplôme et Fabien m’a proposé de faire une alternance d’un an avec BGS et j’ai validé un diplôme Bac+3.»

Comment es-tu arrivé au métier de développeur web ? Pourquoi le développement web et pas une autre profession ?

« A la base, j’étais très poussé sur l’informatique et je voulais surtout être technicien de maintenance et un jour un de mes amis m’a demandé si j’étais capable de faire un site. J’ai alors répondu que je ne savais pas mais que j’allais essayer. Du coup, je me suis mis à regarder des tutos sur Youtube et je me suis rendu compte que c’était faisable et que j’avais compris le « truc » du développement web. J’ai alors fait une formation pour parfaire mes connaissances. »

Quelles sont tes spécialités ? Combien de langages connais-tu et lesquels utilises-tu principalement ?

« Beaucoup de PhP. Évidemment, je fais beaucoup de WordPress et ce qui est bien, c’est que si un problème se pose, on trouvera obligatoirement une réponse sur Google. On peut monter un site WordPress très rapidement.

Sinon, je connais 5 ou 6 langages mais je dirais qu’ils se ressemblent tous un peu près. On peut dire la gamme de Framework JS : Angular, Vue JS, Nod…etc.»

Avec BGS, nous apportons des solutions sur-mesure comme on a pu voir avec les portraits de Cheikh et Brice, mais toi Tahar, tu travailles plus sur nos prestations de sites vitrines et sites e-commerce.

Peux-tu nous parler de ce sur quoi, tu as pu travailler ?

« Je suis essentiellement sur la partie Front, du WordPress, des Landing page, d’emailing et aussi beaucoup de maintenance sur certains clients. J’ai également fait des portails mais ça reste encore peu. Dernièrement, j’ai aidé Cheikh sur la partie WordPress de la demande de son client qui est l’agence spécialisée dans les écoles supérieures. Enfin, j’ai fait beaucoup de prestashop notamment pour Ma Poney Box ou Noct’en bulle. »

Quelles sont les évolutions en cours ?

« En ce moment, j’ai deux WordPress sur le feu ainsi qu’un portail GED qui n’attendent qu’à être livrer. »

Travailler sur deux clients, ça peut donner l’impression que ça ne remplit pas tant que ça une journée et pourtant c’est bien une intox !

Peux-tu me parler de ta journée-type en tant que développeur ?

« Je suis généralement ou plutôt à 99% du temps en télétravail. Sinon, je commence mes journées à 9h et je reste en non-stop. Je n’ai pas tellement d’horaires pour m’arrêter, concrètement, je m’arrête quand je suis fatigué. En fait, je fais des grosses journées, mais comme j’aime ce que je fais, ça ne me dérange pas de travailler plus.

Après comme mes collègues, je commence mes journées par la consultation de mes mails, le Trello où il y a tous nos retours client et sinon, je regarde souvent le cahier des charges pour me rappeler de tous les détails des projets. »

Comment gères-tu les imprévus et les incidents qui viennent en quelque sorte, perturber ta « journée-type »?

« S’il y a des imprévus, j’essaie de les prioriser au mieux. S’il y a un gros bugs qui s’imposent comme bloquant, je travaille dessus en premier par exemple. Comme je travaille sur des grosses plages horaires, cela me donne aussi du temps pour intégrer les imprévus dans ma semaine et ainsi adopter une fonction de support pour aider l’équipe. »

Chez BGS, le full-remote existe depuis bien avant le COVID et les confinements :

Peux-tu nous dire de quelle manière tu appréhendes les missions qui te sont demandées tout en sachant que tu vas travailler seul de ton côté ?

« Travailler seul ne me dérange pas, mais je ne dis jamais non au travail d’équipe car c’est toujours intéressant et enrichissant. Au final, pour moi être en télétravail ne me dérange pas, j’apprécie et ça me permet de me montrer plus disponible, de faire d’autres tâches à côté. »

 

Comment fais-tu pour rester efficace et être dans le temps pour les livraisons ?

« C’est simple, j’aime et suis passionné par ce que je fais. Du coup, je n’ai pas l’impression de travailler. Je peux passer des heures sur mon ordinateur, ça ne me dérange pas. Je suis donc très rarement en retard pour les livraisons. »

Quels sont tes conseils pour le développeur junior ou même des personnes qui voudraient accéder à cette fonction ?

« Il faut pratiquer, c’est très important, mais sans pour autant brûler les étapes. En pratiquant étapes par étapes, c’est là qu’on devient plus fort. Il faut aussi être curieux et savoir chercher les réponses sur Google avec les bons mots clés. »

Quel est ton avis sur l’évolution du métier de développeur ? En aura-t-on toujours besoin ?

« Je pense que c’est un métier d’avenir, tout le monde est connecté, tout se numérise et encore plus avec tout ce qui est confinement et COVID parce qu’il faut trouver des moyens toujours plus innovants pour connecter les gens entre eux. »

Un dernier mot de fin ?

« Force et honneur ! »